Les origines
La fête du travail du 1er mai trouve ses racines dans les luttes ouvrières du XIXe siècle. Elle est née en réaction aux conditions de travail déplorables et à la lutte pour une journée de travail de huit heures.
La révolte de Haymarket
En 1886, à Chicago, la manifestation pour la journée de huit heures culmine avec l'incident de Haymarket Square. Une bombe explose, entraînant la mort de plusieurs personnes, dont des policiers. Cet événement marque l'histoire de la lutte ouvrière et devient un symbole pour le mouvement.
L'institutionnalisation de la fête
Suite à la révolte de Haymarket, la fête du travail du 1er mai est officiellement reconnue comme journée internationale des travailleurs lors du congrès de l'Internationale socialiste de 1889 à Paris.
Évolution et reconnaissance mondiale
Au fil des années, la fête du travail du 1er mai se répand à travers le monde, devenant un jour férié dans de nombreux pays. Elle est célébrée avec diverses traditions, telles que des défilés, des discours syndicaux et des manifestations pacifiques.
Signification contemporaine
Aujourd'hui, la fête du travail du 1er mai demeure un rappel de la lutte historique pour les droits des travailleurs et un moment pour réfléchir aux défis actuels auxquels sont confrontés les travailleurs du monde entier, tels que les inégalités salariales, la sécurité au travail et les conditions de travail équitables.
En 1990, la République démocratique allemande (RDA ou l’Allemagne de l’Est) frappe une pièce commémorative non circulante de 10 marks. Cette pièce, frappée à Berlin (atelier A), met à l’honneur la devise des autorités de l’époque à savoir : « Travail, pain et paix des peuples / c'est notre monde ».
Editée en laiton de nickel, de 31 mm de diamètre pour 11.75 gr. et 2.1 mm d’épaisseur, elle a été produite à 747'000 exemplaires en qualité de circulation et à 4'367 exemplaires en qualité Belle Epreuve.
Nous vous souhaitons une bonne fête du travail !
© NV numismatics – mai 2024
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